lE LONG CHANT DE FANNY
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Pritos
ELYSE
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lE LONG CHANT DE FANNY
LE LONG CHANT DE FANNY
C’était un jour d’été, quand le vent en soupirs
Faisait friser les eaux, comme le font perfides
Les rides d’un visage, aux sourires timides,
Qui ne font oublier la perte des plaisirs,
Chez la vieille dormant, sous l’ombre mensongère
Des charmes ondoyants où s’éteignent désirs,
Sans même le secours d’une vaine prière.
Elle rêve des jours où ils faisaient détour,
Tous ces beaux amoureux, en dédiant leur âme
À son corps élancé, aux courbures de femme,
Mais qui leur refusait de lui faire la cour,
Tant son esprit était bien loin de leur supplique,
Son cœur étant empli d’un supplice d’amour,
Pour l’infidèle amant aux serments impudiques.
Elle attendit longtemps qu’il revienne au foyer,
Lui, le cueilleur de cœurs, qui parcourait le monde,
Sans retenir des noms de la brune à la blonde,
Pendant qu’elle espérait, sous le chagrin ployée,
Qu’il se fatigue enfin de cette vie d’errance,
Et revienne fourbu comme tous les guerriers,
En oubliant le prix de sa cruelle absence.
Elle a trouvé pourtant l’existence sereine,
Et la douce harmonie dans cet oubli de soi,
En goûtant quelquefois la douceur d’un émoi
Que procure le vent en caressant la plaine,
Lorsque les blés très lourds semblent ouïr sa voix,
En courbant leurs épis comme pour une reine,
Et lui faire savoir qu’est divine la foi.
C’était un jour d’été, quand le vent en soupirs
Faisait friser les eaux, comme le font perfides
Les rides d’un visage, aux sourires timides,
Qui ne font oublier la perte des plaisirs,
Chez la vieille dormant, sous l’ombre mensongère
Des charmes ondoyants où s’éteignent désirs,
Sans même le secours d’une vaine prière.
Elle rêve des jours où ils faisaient détour,
Tous ces beaux amoureux, en dédiant leur âme
À son corps élancé, aux courbures de femme,
Mais qui leur refusait de lui faire la cour,
Tant son esprit était bien loin de leur supplique,
Son cœur étant empli d’un supplice d’amour,
Pour l’infidèle amant aux serments impudiques.
Elle attendit longtemps qu’il revienne au foyer,
Lui, le cueilleur de cœurs, qui parcourait le monde,
Sans retenir des noms de la brune à la blonde,
Pendant qu’elle espérait, sous le chagrin ployée,
Qu’il se fatigue enfin de cette vie d’errance,
Et revienne fourbu comme tous les guerriers,
En oubliant le prix de sa cruelle absence.
Elle a trouvé pourtant l’existence sereine,
Et la douce harmonie dans cet oubli de soi,
En goûtant quelquefois la douceur d’un émoi
Que procure le vent en caressant la plaine,
Lorsque les blés très lourds semblent ouïr sa voix,
En courbant leurs épis comme pour une reine,
Et lui faire savoir qu’est divine la foi.
Re: lE LONG CHANT DE FANNY
Fanny, celle qui donne tout et n'est pas payée de retour, a des leçons d'amour - et de vie à donner.
Un plaisir de lire tes septains pleins d'entrain, Elyse!
Un plaisir de lire tes septains pleins d'entrain, Elyse!
Pritos- Messages : 3545
Date d'inscription : 15/09/2009
Localisation : L'ioline jolive lez gaste terre...
Re: lE LONG CHANT DE FANNY
Quelle douceur envoûtante
Autrefois les "coureurs de jupons" aujourd'hui les "bad boys" éveillent chez les femmes une irrésistible attraction, parfois au prix d'une vie....
Très émouvante l'histoire de cette Fanny.
Très amicalement
Alex
Autrefois les "coureurs de jupons" aujourd'hui les "bad boys" éveillent chez les femmes une irrésistible attraction, parfois au prix d'une vie....
Très émouvante l'histoire de cette Fanny.
Très amicalement
Alex
Re: lE LONG CHANT DE FANNY
L'histoire que l'on connaît ! Tu en fais ressortir tous les émois, c'est profondément humain.
Bise Elyse
Bise Elyse
lacape- Messages : 7589
Date d'inscription : 15/05/2010
Localisation : quelque part en france
Re: lE LONG CHANT DE FANNY
ELYSE a écrit:LE LONG CHANT DE FANNY
C’était un jour d’été, quand le vent en soupirs
Faisait friser les eaux, comme le font perfides
Les rides d’un visage, aux sourires timides,
Qui ne font oublier la perte des plaisirs,
Chez la vieille dormant, sous l’ombre mensongère
Des charmes ondoyants où s’éteignent désirs,
Sans même le secours d’une vaine prière.
Elle rêve des jours où ils faisaient détour,
Tous ces beaux amoureux, en dédiant leur âme
À son corps élancé, aux courbures de femme,
Mais qui leur refusait de lui faire la cour,
Tant son esprit était bien loin de leur supplique,
Son cœur étant empli d’un supplice d’amour,
Pour l’infidèle amant aux serments impudiques.
Elle attendit longtemps qu’il revienne au foyer,
Lui, le cueilleur de cœurs, qui parcourait le monde,
Sans retenir des noms de la brune à la blonde,
Pendant qu’elle espérait, sous le chagrin ployée,
Qu’il se fatigue enfin de cette vie d’errance,
Et revienne fourbu comme tous les guerriers,
En oubliant le prix de sa cruelle absence.
Elle a trouvé pourtant l’existence sereine,
Et la douce harmonie dans cet oubli de soi,
En goûtant quelquefois la douceur d’un émoi
Que procure le vent en caressant la plaine,
Lorsque les blés très lourds semblent ouïr sa voix,
En courbant leurs épis comme pour une reine,
Et lui faire savoir qu’est divine la foi.
Elyse, ton poème si près des choses de la vie , me fait irrésistiblement penser à ce voyou au long cours ....
Prendre ton amour au creux de son sommeil
Puis comme un voleur ne regrette pas son vol
Comme un bateau au soleil levant appareille
Comme l’oiseau d’azur assure son envol,
Que m’importe où je vais je pars
J’ai tant de choses à partager
Et un cœur qui ne demande qu’à voir
Marchand d’amour, voleur d’espoir
Si je ne saurais t’oublier
Ne saurais non plus te revoir
Certains vous diront que je troque et marchande
Que l’amour n’a pour moi pas plus de sens que ça
N’écoutez pas, je prends la vie comme une offrande
Vous aimer d’amour, une première et ultime fois.
Bises en attendant
PierreJ.
Des mots s’enfuient chaque jour de mon cerveau. Le phénomène est fort heureusement, qu’il m’en arrive dans le même temps tout autant. Pierre James
Re: lE LONG CHANT DE FANNY
Voilà un chant universel
Cet aventurier qui laisse sur son passage
Des chagrins d’amour
Les souvenirs et les regrets
Même si Fanny vit sereinement
Bonne journée Elyse
Cet aventurier qui laisse sur son passage
Des chagrins d’amour
Les souvenirs et les regrets
Même si Fanny vit sereinement
Bonne journée Elyse
Darrit- Messages : 553
Date d'inscription : 18/08/2012
Age : 62
Localisation : Lyon
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