L'un est l'autre

Gente Dame d’antan qui fûtes adorée,
Quoique soumise entière à l’idéal courtois,
Point ne faut dès meshuy  que soyez écartée
Des prouesses de prix d’un chevalier narquois !

Revêtez la cotte, femme, et chevauchez ci,
Aux côtés de votre homme, à la main une lame
A la force vôtre proportionnée ; ainsi,
Tous deux rangés dessous la virile oriflamme.

Mais, dès lors que la trêve à l’amant vous unit,
Exigez d’icelui que tombassiez l’armure,
Dans les bras l’un de l’autre et nu à nu au lit ;

Réclamez qu’à son tour, mâle vête parure
De plus douce beauté, lisseur d’âme et de peau ;
Des vertus femelles, couchez deux ès drapeau !

je lis, j'admire

Bonjour Pritos...

Femme à l'allure guerrière,
Une Amazone, une coéquipière,
Pour sûr l'un se donne avec l'autre,
Et au lit l'un ou l'une sera sur l'autre.

Nous pouvons en conclure que les deux ne font qu'UN.

Belle prestation mon ami......Amicalement.

Retour dans le passé pour un thème très d'actualité, belle maîtrise Pritos,
j'adore.  

Alexienne

Bien sûr il y a place pour une infinités de nuances...
Merci d'être passés tous trois!

Bravo pour ce poème entre Rutebeuf et Villon!
Je vois qu'on possède le même dico d'ancien français! ... Super!