LA NUIT A LA BELLE ETOILE
MURMURES :: POESIES :: Poésie classique
Page 1 sur 1
LA NUIT A LA BELLE ETOILE
Les jours s’étiraient en morne langueur
Sur les chemins, où il devait attendre
Que tombe la nuit, pour pouvoir prétendre
Se coucher dehors tel fait un fugueur
Il griffonnait sur papier quadrillé,
Des messages lus en de vieux poèmes
Qui gommaient alors tous les anathèmes,
Et ces laïus, de bonté maquillé.
Il trouvait après le temps des labours
Quelques pissenlits, asperges sauvages,
Grappes de raisin et dans les alpages,
De rustiques bergers très loin de leurs bourgs
Prolixes étaient bien sûr leurs discours,
Car l’exil avait bridé leur parole,
Mais quand ils offraient un verre de gnôle,
La méfiance n’y avait plus cours.
Le cœur aux abois et l’estomac vide,
Il cherchait un coin où pouvoir dormir,
Son chien le suivait, sans même gémir,
Le poil tout collé, d’une odeur putride.
Vagabonds tous deux ils avaient le temps,
Car nul n’espérait même leur présence.
La mort n’avait plus cette omniprésence,
Car ils étaient seuls, depuis très longtemps.
L’indignation des gens en colère,
Ils la connaissaient, étant abhorrés
Par les bien-pensants, de peur dévorés,
Qui se protégeaient par une barrière.
Sur les chemins, où il devait attendre
Que tombe la nuit, pour pouvoir prétendre
Se coucher dehors tel fait un fugueur
Il griffonnait sur papier quadrillé,
Des messages lus en de vieux poèmes
Qui gommaient alors tous les anathèmes,
Et ces laïus, de bonté maquillé.
Il trouvait après le temps des labours
Quelques pissenlits, asperges sauvages,
Grappes de raisin et dans les alpages,
De rustiques bergers très loin de leurs bourgs
Prolixes étaient bien sûr leurs discours,
Car l’exil avait bridé leur parole,
Mais quand ils offraient un verre de gnôle,
La méfiance n’y avait plus cours.
Le cœur aux abois et l’estomac vide,
Il cherchait un coin où pouvoir dormir,
Son chien le suivait, sans même gémir,
Le poil tout collé, d’une odeur putride.
Vagabonds tous deux ils avaient le temps,
Car nul n’espérait même leur présence.
La mort n’avait plus cette omniprésence,
Car ils étaient seuls, depuis très longtemps.
L’indignation des gens en colère,
Ils la connaissaient, étant abhorrés
Par les bien-pensants, de peur dévorés,
Qui se protégeaient par une barrière.
Sujets similaires
» Une belle nuit étoilée
» Comme une belle-de- nuit
» La mort d'une étoile
» Belle mauresque
» Pour une belle année
» Comme une belle-de- nuit
» La mort d'une étoile
» Belle mauresque
» Pour une belle année
MURMURES :: POESIES :: Poésie classique
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|