Dialogue complice avec Nicolas Boileau.
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Dialogue complice avec Nicolas Boileau.
Rien n'est beau que le vrai
Complicité avec Nicolas Boileau
Rien n'est beau que le vrai...
Boileau, recevant un jeune poète
... Rien n'est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;
Il doit régner partout, et même dans la fable :
De toute fiction l'adroite fausseté
Ne tend qu'à faire aux yeux briller la vérité.
( Claire )Le petit poète, ému devant le Maître :`
Maître je vous le dis, la vérité honore
Le récit inventé car l'on y met de soi
Dr ce qu'on a connu ou pensé quelquefois
Avec la passion nous menant à l'aurore,
La plume dans la main, épuisé, mais heureux.
Boileau lui souriant un peu condescendant :
Sais-tu pourquoi mes vers sont lus dans les provinces,
Sont recherchés du peuple, et reçus chez les princes ?
Ce n'est pas que leurs sons, agréables, nombreux,
Soient toujours à l'oreille également heureux ;
Le petit poète s'enhardissant :
Je vous lis tous les soirs, épuisant la chandelle
Mais je ne peux penser un jour vous égaler
Ne suis qu un besogneux des mots et pis-aller
Et j'oublie souvent la loi pourtant réelle
De la poésie en sa rigueur éternelle
Qui m'entraîne à braver malgré moi la censure...
Boileau à la poursuite de son idée....
Qu'en plus d'un lieu le sens n'y gêne la mesure,
Et qu'un mot quelquefois n'y brave la césure :
Mais c'est qu'en eux le vrai, du mensonge vainqueur,
Partout se montre aux yeux et va saisir le coeur ;
Petit poète l'interrompant.
L'on a beau le savoir, mais jamais l'en n'échappe
Au dépit d'être lu, mais pourtant incompris
Par des poètes qui ont sur tout un parti pris
Et vous écrive alors un pamphlet qui vous frappe
Et vous pique le cœur, par leur diatribe injuste ;
Mais continuez donc, je suis un malappris....
Boileau continue à distribuer ses conseils.
Que le bien et le mal y sont prisés au juste ;
Que jamais un faquin n'y tint un rang auguste ;
Et que mon coeur, toujours conduisant mon esprit,
Ne dit rien aux lecteurs qu'à soi-même il n'ait dit.
Ma pensée au grand jour partout s'offre et s'expose,
Et mon vers, bien ou mal, dit toujours quelque chose...
Ravi d'avoir été écouté par le Maître le poète prend congé
Je retourne chez moi, et suivre vos conseils
Puis écouter encor ce que me dit ma muse
Mais qu'importe après tout et que mon regard s'use
Sur des pages noircies lors de nuits sans sommeil.
Complicité avec Nicolas Boileau
Rien n'est beau que le vrai...
Boileau, recevant un jeune poète
... Rien n'est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;
Il doit régner partout, et même dans la fable :
De toute fiction l'adroite fausseté
Ne tend qu'à faire aux yeux briller la vérité.
( Claire )Le petit poète, ému devant le Maître :`
Maître je vous le dis, la vérité honore
Le récit inventé car l'on y met de soi
Dr ce qu'on a connu ou pensé quelquefois
Avec la passion nous menant à l'aurore,
La plume dans la main, épuisé, mais heureux.
Boileau lui souriant un peu condescendant :
Sais-tu pourquoi mes vers sont lus dans les provinces,
Sont recherchés du peuple, et reçus chez les princes ?
Ce n'est pas que leurs sons, agréables, nombreux,
Soient toujours à l'oreille également heureux ;
Le petit poète s'enhardissant :
Je vous lis tous les soirs, épuisant la chandelle
Mais je ne peux penser un jour vous égaler
Ne suis qu un besogneux des mots et pis-aller
Et j'oublie souvent la loi pourtant réelle
De la poésie en sa rigueur éternelle
Qui m'entraîne à braver malgré moi la censure...
Boileau à la poursuite de son idée....
Qu'en plus d'un lieu le sens n'y gêne la mesure,
Et qu'un mot quelquefois n'y brave la césure :
Mais c'est qu'en eux le vrai, du mensonge vainqueur,
Partout se montre aux yeux et va saisir le coeur ;
Petit poète l'interrompant.
L'on a beau le savoir, mais jamais l'en n'échappe
Au dépit d'être lu, mais pourtant incompris
Par des poètes qui ont sur tout un parti pris
Et vous écrive alors un pamphlet qui vous frappe
Et vous pique le cœur, par leur diatribe injuste ;
Mais continuez donc, je suis un malappris....
Boileau continue à distribuer ses conseils.
Que le bien et le mal y sont prisés au juste ;
Que jamais un faquin n'y tint un rang auguste ;
Et que mon coeur, toujours conduisant mon esprit,
Ne dit rien aux lecteurs qu'à soi-même il n'ait dit.
Ma pensée au grand jour partout s'offre et s'expose,
Et mon vers, bien ou mal, dit toujours quelque chose...
Ravi d'avoir été écouté par le Maître le poète prend congé
Je retourne chez moi, et suivre vos conseils
Puis écouter encor ce que me dit ma muse
Mais qu'importe après tout et que mon regard s'use
Sur des pages noircies lors de nuits sans sommeil.
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