L'Aube

L’aube.

Chaque chose danse de gaieté autour de moi.
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Ô toi l’ami sers moi de ce que tu as de bon et encore sers moi
remplie ma vie de chant de splendeur et de joie
pouvant me faire oublier ici les vicissitudes du temps
en espérant trouver en ces lieux mon sommeil ici ou là.

Mon hier s’en est allé avec ce qu’il a parrainé dans la journée,
et la nuit s’active fuyant la clameur de l’usure du jour,
les sourcils du lendemain obstrue alors le ciel
envoyant à l’horizon sa splendide messagère : son Aube,
précèdant ses pas une lumière avant qu’elle n’apparaisse à moi.

Ô l’ami remplie moi un dernier verre et laisse moi le déguster en paix,
et réveille en moi le plaisir de ce bon breuvage divin
en mes rêves et des belles mélodies.
Chaque chose passant par là n’est qu’imagination et espoir,
et lorsqu'on y pense, ce n’est qu’illusion, ou rêves lorsque alors sérieusement on y pense.

Et voilà l’ami que le jour se lève ne sachant ce qu’il nous a apporté.

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Ô toi mon cœur et de ce que tu gardes comme souvenirs,
à jamais tu souffres du passé amoureux et du suivant,
ni moi je ne me réjouie de mes espoirs ni le destin ne l’embellie.

Ote toi de là l’ami le soleil s’est levé, partons !
espérons que cette aube oubliera alors ici notre passage.

Khalid Berrada.