LA CORRIDA CONTINUE
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LA CORRIDA CONTINUE
Que ce soit
Dans le vibrement scandé
De la locomotive qui avance
Dans la bête humaine
Où dans le grondement
De l'usine qui produit
De la ferme qui nourrit
De l'école qui bâtit
Avant c'était moins pire
Facilité littéraire pour dire
Qu'il fut un temps
Où la misère avait un sens
Un désespoir à combattre
Une direction du perceptible
La fin de la fonction publique
C'est la mort de l'arrêt publique
J'ai vu le christ, l'autre foi
Il attendait un bus pour Grosnie
Vers la croyance en l'autre
Picasso avait raison
Dans la mise à mort du peuple
Il y a une corrida en perspective
L'agonie des années trente six
Dans une douzaine de nuances de gris
Et la mise à mort du taureau démocratique
L'étranglement progressif du cou puissant
La force du bien commun
Avec ce mouvement convulsif des pattes
Qui courent à l'horizontal
Sans plus savoir où est le sol
Le manque de coordination
Des forces vives motrices
La fin de la redevance
La république qu'on assassine
Rien n'est égal par ailleurs
Toujours des faux mots
Et l'injustice du fléau
Nous ne sommes plus des innocents
Nous avons essuyés nos visages
Avec vos larmes de sang.
Ils étaient vingt et trois
Quan les fusils fleurirent.
Le taureau se couche enfin
Et sur la banderille argentée
Il est écrit en vert de gris
Ultralibéralisme non éthique
La courbe de l'éléphant barrit
Et le pauvre appauvri sourit.
Dans le vibrement scandé
De la locomotive qui avance
Dans la bête humaine
Où dans le grondement
De l'usine qui produit
De la ferme qui nourrit
De l'école qui bâtit
Avant c'était moins pire
Facilité littéraire pour dire
Qu'il fut un temps
Où la misère avait un sens
Un désespoir à combattre
Une direction du perceptible
La fin de la fonction publique
C'est la mort de l'arrêt publique
J'ai vu le christ, l'autre foi
Il attendait un bus pour Grosnie
Vers la croyance en l'autre
Picasso avait raison
Dans la mise à mort du peuple
Il y a une corrida en perspective
L'agonie des années trente six
Dans une douzaine de nuances de gris
Et la mise à mort du taureau démocratique
L'étranglement progressif du cou puissant
La force du bien commun
Avec ce mouvement convulsif des pattes
Qui courent à l'horizontal
Sans plus savoir où est le sol
Le manque de coordination
Des forces vives motrices
La fin de la redevance
La république qu'on assassine
Rien n'est égal par ailleurs
Toujours des faux mots
Et l'injustice du fléau
Nous ne sommes plus des innocents
Nous avons essuyés nos visages
Avec vos larmes de sang.
Ils étaient vingt et trois
Quan les fusils fleurirent.
Le taureau se couche enfin
Et sur la banderille argentée
Il est écrit en vert de gris
Ultralibéralisme non éthique
La courbe de l'éléphant barrit
Et le pauvre appauvri sourit.
Dernière édition par surfeur le Lun 21 Mar 2022, 20:50, édité 2 fois
surfeur- Messages : 1466
Date d'inscription : 04/01/2011
Localisation : ITC In The Cage
POUR DE VRAI Par Lui The Voice
"Je ris pas"
Non !
c'est la Chanson assourdissante de Louis dans The Voice
Non !
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surfeur- Messages : 1466
Date d'inscription : 04/01/2011
Localisation : ITC In The Cage
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