Le badaud qui passe

Je ne voulais que rire de toutes vos tares,
Jolie société, par l’argent, corrompue.
Un repaire d’escrocs, à la lèvre lippue,
Aspirant mon vieux sang, dans le chant des guitares !

Vous n’aimez pas qu’on vous moque, bobos barbares,
Non plus  que la toison de vos proies soit crépue !
Voilà longtemps qu’avec vous, la chaîne est rompue,
Financiers véreux, ou  politiques avares…

Supportant leur police, fait d’hommes brutaux,
Hébergeant quatre neurones dans leurs cerveaux,
Concentrés dans la pogne qui tient la matraque.

Qui ne font qu’obéir, bovidés implacables,
Sauves-toi le badaud, avant qu’un ne te braque,
Mais avant filmes-les, qu’ils soient justiciables....

Darrit a écrit:Il est bien difficile aujourd’hui de manifester, de témoigner, de prendre la parole…

Sympa le pseudo pour un poète, bonne journée.

Enfin quelqu'un en plus de Michel qui se manifeste ! Merci à toi Darrit !