Marcher

Quand le ciel se déchire et qu'au cœur du nuage
Un petit coin de bleu m'est un si doux présage
Lorsque le jour décline et que l'ombre croissante
Vient rejoindre ma mélancolie naissante
Ma pensée se dissout, seule reste la marche
Essoré par mes pas, tout souci se détache.

Et la fraîcheur du soir lentement me pénètre
Quelques légers frissons revigorent mon être
J'exhale dans la vapeur de ma tiède haleine
Ces scories du jour qui corrompaient mes veines
N'être que souffle et sang
D'être, reconnaissant.
20/10/2020

Voilà ce qui me manque, la marche. Une excellente thérapie. Ces vers en demi-teinte me le rappellent opportunément, puisque nous allons vers un nouveau confinement.
Heureux de te lire à nouveau.

Et moi toujours heureux des retours quand je partage. J'écris bien peu en ce moment. Merci Pritos