Allons en Vian

Monsieur le Président
Je vous fais cette lettre
Pour dire mon mal-être
Dû au confinement
Un obsédant discours
Partout sur nos antennes
Distille la gangrène
De la peur. Au secours
Monsieur le Président
Tous ces médias m'atterrent
Dites leur de se taire
Et de serrer les dents
L'info en continu
Rend le pékin débile
Veut la soumission vile
Et proscrit l'inconnu.

Depuis que je suis né 
J'ai enterré mon père
J'ai vu pleurer ma mère
Et partir nos aînés
Mourir est naturel
Nul ne sait où ell' tombe
La mort, et tu succombes
Et tu manques à l'appel
Que ce soit d'un covid
Ou bien d'un AVC
C'est toujours un décès
C'est toujours un grand vide.
Qu'on soit octogénaire
Ou que ce soit la grippe
Dans tous les cas on flippe
Mais là je suis vénère

Que l'on mette en prison
Les vieux dans les EHPAD
Ou qu'on les laisse en rade
Cloîtrés en leur maison
Je vomis les énarques
Les ministres dociles
Leur police servile
Je veux bien qu'on m'embarque.
Si je suis discordant
C'est que je suis malade
D'avaler vos salades
Monsieur le président
Demain se lèveront
D'autres voix qui réclament
A la nation une âme
Plutôt que des poltrons
Plutôt que des poltrons

25/4/2020

On ne le dira jamais assez.
Un dégout -écœurement partagé Michel
Je ne pouvais déjà pas piffer les politiques et les énarques, mais je crois que les médias -tabloïd les battent !
Et dire que les alternatives hors révolutions et dictatures en tous genres sont si minuscules. Reste la responsabilité qui doit croitre en chacun.
Bien à toi
PierreJ.

Touché
Ad nauseam, les larbins des merdias et leurs petits maîtres énarqumènes!
Il y a tout une société à changer, le travail est immense...