Garou (discours de l'ambassadeur lupin à l'homme)

 A Baptiste Morizot
à qui est emprunté tout ce qui figure en italiques.

Parmi nous par elles-mêmes sont les mésanges
Elles aussi invitées à la table du soleil
La guerre contre la nature est une guerre civile
Ecce homo un pisteur dans un monde qu’il a vidé de toute proie
Il est sa proie lui-même
En ce monde où létale lise est l’anthropollution
Vois - si je hurle de plus haut que ma hure
Ce n’est pas pour ma gueule
Je suis revenu pour te réfléchir
Afin que tu scrutes humes soupèses
Eveilles ton âme au qui de l’animal du vivant de l’autre
Ou -  jamais tu n’atteindras ces étoiles
Cibles de ton rêve
Qu’ils t’interpellent en toute immanence
Moi versipelle me sauve de tes mortels gimmicks
Vétéran des laissées
Pour compte
A zéro

La trajectoire du fou
Effacée
A la proche subpluviale.

j'aime ton travail !! Souvent tu nous pousses à se creuser la tête

Pritos a écrit:  A Baptiste Morizot
à qui est emprunté tout ce qui figure en italiques.

Parmi nous par elles-mêmes sont les mésanges
Elles aussi invitées à la table du soleil
La guerre contre la nature est une guerre civile
Ecce homo un pisteur dans un monde qu’il a vidé de toute proie
Il est sa proie lui-même
En ce monde où létale lise est l’anthropollution
Vois - si je hurle de plus haut que ma hure
Ce n’est pas pour ma gueule
Je suis revenu pour te réfléchir
Afin que tu scrutes humes soupèses
Eveilles ton âme au qui de l’animal du vivant de l’autre
Ou -  jamais tu n’atteindras ces étoiles
Cibles de ton rêve
Qu’ils t’interpellent en toute immanence
Moi versipelle me sauve de tes mortels gimmicks
Vétéran des laissées
Pour compte
A zéro

La trajectoire du fou
Effacée
A la proche subpluviale.

Au plus profond de la forêt
Il me fixait de ses yeux magnétiques,
Phosphorescents.
Au terme d'un long face à face,
Il me fit un signe,
Ouuuh, Aouuuuh!
Ne sachant alors que faire
Sans mot dire
Je pris l'air bête.

Je ne sais pas pourquoi ton texte m'apporte cette vision. Il est en tous cas inspirant cher Pritos.

C'est exactement ça, Pierre. Et le loup prend, lui, un air humain, au fond si humain. Et nous nous rencontrons enfin!
Merci à vous.