Espoirs ou vœux pieux ?
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Espoirs ou vœux pieux ?
Espoirs ou vœux pieux ?
Regarde ce chemin, qui dans le bois commence
À passer sous l’arceau de jeunes coudriers,
Pour convier souvent l’amour à la romance
En gravant aux arbres des cœurs estampillés.
Viens pénétrons dans ce bois où pousse le charme,
Il porte en devenir les graines de l’espoir
La nature contre l’homme déjà s’alarme
Quand sot, il la détruit à grands coups de boutoir.
Et l'enchanteur Merlin, héros du fantastique,
Rencontre-t-il toujours dans le val sans retour
Mélisande, attendant dans la forêt magique
De Brocéliande où ils cachaient leur amour ?
Parfois je crois jaillir d’une étrange volute
Un espiègle lutin, vif comme un feu follet,
Qui en tourbillonnant me joue un air de flûte,
Sur un tapis de thym et fleurs de serpolet.
C’est un enchantement, car jamais solitaire,
Dans le silence bleu nous sommes entourés
De milliers de regards, d’un peuple légataire
De ces vies inconnues, des bois et des guérets.
Nous autres les humains, appartenons au groupe
Du monde des vivants, sur la planète Terre,
Mais sommes prédateurs, lorsque l’on vit en troupe
Pour assassiner ceux qui ne veulent se taire.
L’homme se prend pour Dieu, voilà le sacrilège !
Sa soif de posséder crée des évènements
Où le pauvre est banni de l’étrange manège
Du monde des nantis, sans autres jugements.
L’on ne pourra fuir devant le mal qui se trame
Car sommes prisonniers de ce grand tourbillon
Qui peut mener le monde en un immense drame,
Si la voix des puissants n'a plus aucun bâillon.
Mais il y aura toujours, là, sur notre planète
Des couchers de soleil rouge incandescent,
Des gens de valeur laissant la place nette,
Tant aider leur prochain n’est jamais lassant.
Regarde ce chemin, qui dans le bois commence
À passer sous l’arceau de jeunes coudriers,
Pour convier souvent l’amour à la romance
En gravant aux arbres des cœurs estampillés.
Viens pénétrons dans ce bois où pousse le charme,
Il porte en devenir les graines de l’espoir
La nature contre l’homme déjà s’alarme
Quand sot, il la détruit à grands coups de boutoir.
Et l'enchanteur Merlin, héros du fantastique,
Rencontre-t-il toujours dans le val sans retour
Mélisande, attendant dans la forêt magique
De Brocéliande où ils cachaient leur amour ?
Parfois je crois jaillir d’une étrange volute
Un espiègle lutin, vif comme un feu follet,
Qui en tourbillonnant me joue un air de flûte,
Sur un tapis de thym et fleurs de serpolet.
C’est un enchantement, car jamais solitaire,
Dans le silence bleu nous sommes entourés
De milliers de regards, d’un peuple légataire
De ces vies inconnues, des bois et des guérets.
Nous autres les humains, appartenons au groupe
Du monde des vivants, sur la planète Terre,
Mais sommes prédateurs, lorsque l’on vit en troupe
Pour assassiner ceux qui ne veulent se taire.
L’homme se prend pour Dieu, voilà le sacrilège !
Sa soif de posséder crée des évènements
Où le pauvre est banni de l’étrange manège
Du monde des nantis, sans autres jugements.
L’on ne pourra fuir devant le mal qui se trame
Car sommes prisonniers de ce grand tourbillon
Qui peut mener le monde en un immense drame,
Si la voix des puissants n'a plus aucun bâillon.
Mais il y aura toujours, là, sur notre planète
Des couchers de soleil rouge incandescent,
Des gens de valeur laissant la place nette,
Tant aider leur prochain n’est jamais lassant.
Re: Espoirs ou vœux pieux ?
Ces quatrains ont la hauteur et la beauté du verbe qui est tien. Il faudrait obliger les trolls de l'Assemblée Nationale à les lire!
Bravo, Elyse! Je souscris à 100%
Bravo, Elyse! Je souscris à 100%
Pritos- Messages : 3545
Date d'inscription : 15/09/2009
Localisation : L'ioline jolive lez gaste terre...
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