"Ce rêve qui ne quitte que pour un autre"

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L’odeur, d’un café moulu,
D’une brise alizée,
D’un sous-bois après la pluie
D’un corps de femme à mes côtés,
La nuit m’entête de ses parfums
Sa folie est bien là
Je la cherche, lui tends les bras
Elle me prend d’un désir inné
Je la suis dans ses frissonnements
Dans ses lieux noirs, je pose mon lit
Son vent se lève, m’entraine
Dans les méandres de l’Orbe
Où la mort attend son heure
Où je n’ai pas peur
De la nature qui châtie
L’heure n’est autre qu’illusion
Je l’entends sonner en vain.
D’une nuit  qui emprunte
L’apparence d’une  folie passagère,
Qui m’attache à ses strass
A son stress qui ne me  laisse
Que faux-semblants,
Je  rends la sueur sur ma peau
Et un rêve inerte
Qui ne se reproduira pas

* §*