Mardi maigre.

Mardi maigre.

Mardi gras Carnaval,
bombance avant disette
des flonflons et des bals
violons jazz et samba
grimages et parades.

Venise la Sereine,
redore tes blasons
repoudre tes perruques
ranime tes palais
encanaille tes Doges.

Orléans la Nouvelle,
dans tes streets fait couler
des torrents de Bourbon
pour Pierrots assoiffés
Arlequins en goguette.

Rio de Janeiro,
sous tes strings les tropiques
tes fesses endiablées,
le Christ Rédempteur
tempère tes ardeurs.

Danser jusqu'à point d'heure
à en oublier l'heure
de l’asphalte souillé
quand les clowns se dégrisent.

Les bedaines repues
dégorgent au coin des rues,
pissent sans retenue
des trop pleins d’aigritude.

Bidonvilles favelas
des enfants faméliques.
C’est carême avant l’heure
sans viande ni poisson
ni fruit ni compassion.

A l'envers à l'endroit
Mardi maigre, Mardi gras
Carnavals et misères,
les masques rigolards
tombent en grimaçant.

Heureuse de te retrouver sous nos murmures Alexienne.. Beaucoup apprécié ton poème qui nous fait vivre la joie et la folie du carnaval.. Bon week)-end à toi.