" Non ce n'est pas le père Noël "

Chers amis,
La preuve que je pense à vous le soir de Noël est ici bien évident.
C'est pour vous dire qu'après près d'une année loin de Murmures, j'espère être plus présent parmi vous et reprendre le chemin de la poésie qui m'est toujours aussi cher et nécessaire. J'ai un tel retard que ma mise à jour va être boulimique, je le sens ! Je mentirai si je vous disais que je n'écris plus depuis un an, j'écris c'est vrai, autre chose que la poésie, mais rien qui ne la remplace, qui soit si près de l'âme qu'elle.  
Je vous salue tous et vous souhaite d'heureuses fêtes entourées de celles et ceux que vous aimez.
Pierre James

PS Clin d’œil

On chuchote sous le sapin  

Père Noël boit
Grève de rennes le jour J
Chaleur d’un bistrot
*
Puce à l’oreille
Renne emballe son traineau
Paquets cadeaux volent
*
Cheminée trop « hot »
Santa Claus, barbe qui fume
Métier dangereux !

Bonjour PJ,

Oh, oui reviens, reviens

On chuchotera, on murmurera sous les sapins, sous les étoiles, sous les toits de chaumes, sous les auvents sous les marquises et surtout sur Murmures !

Ravie de te revoir, Pierre James !
Bonnes fetes !

un petit vers de viens chaud
orange et cannelle
pour saluer ton retour

Enfin les murmures vont reprendre et nous apporter le bonheur de te lire comme avant... Bisous à toi et à toute la famillle

C'est grand plaisir autant de te lire que de te retrouver!
Bonne année à toi!

Bonsoir  tous. Merci de vos commentaires qui me vont au cœur.

Je  nous souhaite simplement une bonne et heureuse année avec, cela va de soi, une santé créativité à toute épreuve !

Je suis tombé sur ce texte écrit il y a des années et je voudrais le partager avec vous
 
Balade à l'orée de l'hiver

*§*

Tout autour, d'altitude en altitude
Des nuages, nimbostratus,
Cumulus et  cumulonimbus
Agglutinés  les uns aux autres
En couches superposées
Camaïeu de noir et gris
Laisse entrevoir  une fenêtre,
Une trouée de ciel bleu,
Longue colonne cheminant sans fumée
Par laquelle le soleil tente une percée.
Une torche céleste  éclaire  subitement la brume blafarde
Du  haut des cieux jaillissent des rais de lumières
Qui drape la surface du lac de taches  lumineuses
Et s'étale au raz de l'eau, tels les  spots d'un projecteur.
Sur les rives enneigées du Loch Ness
se dessinent au loin les contours
Du Château d'Urquart  
Un frêle esquif pénètre cet océan de lumière
Et se perd dans son halo éclatant
Le pêcheur chante son pays celte.  
Sa voix transperce l'air transi du lointain
Tandis que la fenêtre bleue
Comme mouvement de méduse dans le courant
S'ouvrent et se referment sous l'action des vents
Le chant s'est évanoui
Le silence s'est glissé en cette vallée sombre  
qui s'engourdit sous l'effet d'un hiver qui tenaille
Ses nuits seront longues et obscures
La nature adroitement sait si bien alors  
S'habiller de blanc pour en vêtir l'obscurité

*§*